Pâques, et après ? Être dans la joie

Chers amis,

le carême touche à sa fin. Au milieu de ce mois d’avril, nous célébrons la fête de Pâques, solennité des solennités. N’ayons pas peur d’être dans la joie !

Ne boudons pas la joie de Pâques

Avez-vous remarqué comme il est nous parfois plus facile de vivre chrétiennement les moments de pénitence et d’ascèse que les moments de fête ? Or le temps pascal qui s’ouvre devant nous, cette cinquantaine joyeuse qui nous conduit jusqu’à la Pentecôte, est aussi un temps fort, le temps fort pourrait-on dire, de notre année liturgique. Nous y goûtons la présence du Christ ressuscité, l’exultation qui jaillit d’un cœur empli de Dieu. Au terme de notre carême, « ne nous laissons pas voler notre joie » ! Vivons avec le Seigneur ressuscité, partageons des moments d’intimité avec lui. Il a vaincu la mort et il est venu nous sauver, quel motif d’action de grâces !

Témoignons de la joie de Pâques

Les sollicitations, les occasions de diversion sont nombreuses. L’actualité politique, particulièrement chargée en ce printemps, peut vite nous submerger sous un flot continu d’informations. Il ne s’agit pas pour nous de nous détourner de ces enjeux importants – bien au contraire – mais de les aborder avec le recul, la profondeur nécessaires.
Pâques, et après ? Ou plutôt, Pâques, et maintenant ? Maintenant, vient le temps de la vraie joie chrétienne, pas une joie convenue et superficielle, pas la joie d’un instant, mais la joie de ressusciter et vivre avec le Christ.
C’est ce témoignage que le monde attend !

don Bertrand LESOING, csm
chapelain

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