Si le Seigneur ne bâtit la maison,
les bâtisseurs travaillent en vain ;
si le Seigneur ne garde la ville,
c’est en vain que veillent les gardes.
En vain tu devances le jour,
tu retardes le moment de ton repos,
tu manges un pain de douleur :
Dieu comble son bien-aimé quand il dort.
Des fils, voilà ce que donne le Seigneur,
des enfants, la récompense qu’il accorde ;
Comme des flèches aux mains d’un guerrier,
ainsi les fils de la jeunesse.
Heureux l’homme vaillant
qui a garni son carquois de telles armes !
S’ils affrontent leurs ennemis sur la place,
ils ne seront pas humiliés.
Cette prière est proposée dans la revue Chemin d’Éternité n°281 (Juillet-Août 2017)