Don Paul Denizot et don Guillaume d’Anselme se sont rendus en République Démocratique du Congo en février 2022 pour rencontrer et susciter la création de nouveaux groupes de prière.
Les groupes de prière en République Démocratique du Congo
« Une Église aux mille visages », voilà ce que don Paul et don Guillaume ont découvert pendant leur voyage. En février 2022, ils se sont rendus en République Démocratique du Congo pour rencontrer et encourager les fraternités des diocèses de Kinshasa, de Boma et de Matadi.
Ils ont aussi visité le diocèse de Mbuji-Mayi, auquel le diocèse de Séez est jumelé, pour parler de la Fraternité et encourager l’implantation de groupes de prière. Ils ont également pu s’entretenir avec le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa, monseigneur Mbimbi Mbamba, évêque de Boma ainsi que monseigneur Kasanda, évêque de Mbuji-Mayi.
En Afrique, la fraternité de Montligeon est présente au Bénin, Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Congo RDC, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Rwanda, Sénégal, Seychelles et Togo. En RDC, elle s’est implantée dans les années 1980 dans les diocèses de Kinshasa, puis Boma, Budjala, Kisantu, Lisala, Luisa, Matadi.
Les défunts ne sont pas morts mais vivants
« La fraternité est très vivante en Afrique, observe don Paul Denizot. Elle s’appuie sur des cultures dans lesquelles la mort fait partie de la vie. Certes, elle fait peur comme partout, mais elle est accueillie. Quand une personne meurt, tout le monde vient veiller son corps, on mange, on pleure, on chante, on prie autour du mort. Les chrétiens ne parlent d’ailleurs pas des « morts » mais des « défunts » car pour eux « les morts, ne sont pas morts », mais vivants.
Là-bas, le respect et le culte dû aux ancêtres ont fourni un terreau fertile pour l’enracinement de la Révélation. Celle-ci a intégré ce qu’il y a de juste et de beau dans le culte des ancêtres. Elle l’a aussi purifié des pratiques magiques pour l’accomplir dans l’inouï de l’espérance chrétienne. Le culte des ancêtres s’ouvre sur la communion des saints de toutes langues, peuples et nations.»
Marie est mère de tous les membres de la Fraternité
« Nous sommes allés encourager les groupes de prière de RDC, mais ce sont eux qui nous encouragent par leur dynamisme », s’émerveillent les chapelains. « J’ai été bouleversé par le fait que nous formons une fraternité par-delà les frontières, reprend don Paul. Nous l’avons perçu en allant prier dans un sanctuaire marial près de Mbuji Mayi. Car Marie est mère ici en France à Montligeon et elle est aussi mère en Afrique. En contemplant cette maternité de Marie sur l’humanité, nous touchons du doigt que nous sommes vraiment frères et sœurs. »