Bienheureux Artemide ZATTI

Une fois n’est pas coutume : nous vous proposons de découvrir un bienheureux italien. Il n’est pas religieux ni prêtre, histoire de bien se souvenir que la sainteté est notre vocation à tous. Elle n’est pas le privilège des prêtres séculiers et des religieux !


Artemide  Zatti est né le 12 octobre 1880 à Boretto dans la province de Regio-Emilia. À dix-sept ans, avec sa famille, il quitte l’Italie pour l’Argentine pour y trouver du travail. Il fait connaissance des Salésiens, et naît en lui le désir de devenir prêtre de cette congrégation. Malheureusement pour lui, il est atteint par le virus de la tuberculose. Il doit se faire soigner dans le sanatorium de Viedma. Là, il décide de se consacrer au service des malades. Plus tard, après avoir obtenu son diplôme d’infirmier, il devient le bras droit de Don Garrone, dans l’hôpital San Giuseppe (St Joseph). À la mort de Don Garrone, il en devient le directeur. Il ne disait jamais « non » aux personnes qui venaient le trouver, et il n’acceptait jamais de cadeau en récompense de ses services. Il n’était jamais perturbé.

Il faisait tout avec une grande simplicité et une grande confiance

Quelqu’un a décrit ainsi son emploi du temps quotidien : à quatre heures du matin il était déjà debout. Il commençait par faire oraison puis participait à la messe. Puis il visitait tous les malades ainsi que le personnel médical. Ensuite, il prenait sa bicyclette pour visiter les malades en différents lieux de la ville. Après le déjeuner, il se divertissait avec les convalescents, en particulier il jouait aux boules.  De 14h00 à 18h00, à nouveau, il visitait les malades de l’hôpital et en dehors. Jusqu’à 20h00, il travaillait à la pharmacie de l’hôpital, puis il étudiait la médecine jusqu’à 23h00, et terminait par une lecture spirituelle. Il était disponible pour tout appel. Une des caractéristiques de cet homme était la joie qu’il manifestait chaque fois qu’il rencontrait une personne. Il meurt d’un cancer en 1951 après avoir passé son temps à se consacrer aux personnes les plus éprouvées. Le 14 avril 2002, ce « père des pauvres » voit sa vie extraordinaire de foi, de charité et d’espérance reconnue officiellement : il est proclamé Bienheureux par le pape Jean-Paul II, aujourd’hui saint. Peut-être pouvons-nous obtenir de lui des miracles et le faire reconnaître comme saint lui aussi…

Un commentaire

  1. Bonjour, la figure d’Artemide Zatti est un beau témoignage du service des autres. Il sera canonisé sous peu. Mais contrairement à ce que dit l’article il était religieux chez les salésiens de Don Bosco. Certes il n’était pas prêtre, mais “frère”; cependant il est bien un consacré de cette congrégation qui compte des religieux prêtres et d’autres qui ne le sont pas.

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