La mort est comme une maladie honteuse dont on n’ose pas parler. A Montligeon, ce sujet n’est pas tabou. Pour preuve, la session “Je me prépare à la mort”, organisée en février 2024. Parmi les participants Michèle Félix est venue de Belgique. Elle témoigne qu’elle n’a pas peur de mourir et que chaque messe nous prépare à la mort.
Je n’ai pas peur de mourir
La mort ne me ne me fait pas peur. Au contraire, je me réjouis de ce moment-là. Je me dis que ça va être le plus beau jour de ma vie. Donc si je peux me préparer, c’est merveilleux.
J’ai plutôt peur de la mort pour mes proches. Par exemple, j’ai terriblement redouté le décès de ma maman. Et puis, à cette occasion, avec la grâce de Dieu, j’ai reçu le cadeau d’une conversion et depuis que j’ai retrouvé le Seigneur, aujourd’hui, je n’ai plus peur de rien. Au contraire, je suis dans l’attente. Je fais confiance au Seigneur. Je crois qu’on doit s’abandonner au Seigneur, lui faire confiance.
Il faut se réjouir aussi pour ceux qui partent parce qu’ils vont vers le haut, vers la béatitude, vers le bonheur. Donc, c’est à nous de nous préparer à leur départ et de communier à leur joie et à la joie de Jésus de les accueillir.
À Montligeon, ce sujet n’est pas tabou
La mort est un peu comme une maladie honteuse dont on ne peut pas parler. Montligeon est un lieu où l’on peut enfin parler de la mort et de nos peurs, pour nous-mêmes ou pour les autres. Donc chacun reste avec son fardeau, ses craintes et ses questions.
À Montligeon, on peut exprimer tout ce nos ressentis vis-à-vis de la mort, que ce soit de la crainte, de la colère, de la révolte ou autre chose, en étant écoutés sans jugement. On nous propose ce que l’Église a comme réponse à nous donner c’est-à-dire de marcher dans un chemin d’espérance et ne pas rester prisonniers de nos peurs. Comme si nous étions déjà morts avant même de mourir.
La messe nous prépare à la mort
J’ai découvert pendant la session que toutes les étapes de la messe sont une préparation à ce que nous vivrons à la fin de notre parcours : pouvoir pardonner, savoir qu’on est attendu par le Seigneur. Je n’en avais jamais entendu parler.
Prochaine session Je me prépare à la mort :