Françoise Mboma est présidente d’un groupe de prière de Montligeon. Elle raconte comment elle a eu l’idée de le créer et comment ce groupe de prière est devenu une seconde famille. Elle parle aussi de son deuil.
Le groupe de prière de Montligeon est une seconde famille
Ma maman a été un membre très actif de la fraternité de Montligeon à Douala, au Cameroun pendant plus de vingt ans. Lorsqu’elle est décédée en 2013, les membres de son groupe nous ont suggéré de prendre la relève. C’est alors que j’ai eu envie de découvrir ce sanctuaire dont ma mèr nous avait tant parlé.
Pendant des années, je suis venue à Montligeon en pèlerinage en mémoire de ma mère. J’ai inscrit mes défunts à la Fraternité, je me suis inscrite, ainsi que mes enfants. Puis, j’ai cherché une fraternité proche de mon domicile. Malheureusement, je n’en ai pas trouvé et j’ai décidé de me lancer dans l’aventure. J’ai créé un groupe et nous sommes aujourd’hui une soixantaine à venir au pèlerinage du Ciel.
Au début j’ai créé la Fraternité pour me sentir plus proche de ma mère, mais finalement c’est une aventure humaine inédite parce que c’est vraiment une deuxième famille. Je suis responsable de la fraternité, mais j’ai envie de faire en sorte que nous la portions tous ensemble. C’est merveilleux parce que ceux qui souhaitent s’engager se sentent utiles et portent avec moi la fraternité.
En dehors des pèlerinages, nous organisons des récollections et des repas. A la fin de chaque année, nous nous retrouvons pour remercier Dieu parce que nous sommes tous chrétiens catholiques et nous avons tous la foi et l’espérance.
Mon deuil
Perdre un être cher, c’est vivre des moments de souffrance, de solitude et d’incompréhension. Le livret de prière que nous avons édité est une aide pour prier pour nos défunts, pour les âmes du purgatoire et aussi pour nous, les vivants. Quand on est en deuil, cette prière nous procure un certain réconfort, une sérénité et une paix, qui nous aident à traverser cette épreuve.
Dans le deuil, il y a un temps pour les larmes et ce temps finit par s’achever. Mais quand on perd un être cher, il y a toujours des périodes où on va penser à la personne, où des souvenirs et des événements vont raviver la douleur. Malgré cela, on continue, on va de l’avant. Concernant le deuil de ma maman, le fait que je porte une oeuvre qui était sa cause, cette fraternité de Montligeon, m’apporte le réconfort.
Françoise Mboma a réalisé avec les membres de son groupe un livret de prières. Il regroupe des textes avec lesquels ils aiment prier, ainsi que leurs témoignages. Edité aux éditions du Carmel, tous les bénéfices de ses ventes sont reversés au sanctuaire de Montligeon.
Bonjour, sans aucune éducation religieuse, et
ayant aidé au passage d’un défunt, je suis certaine de la nécessité de prier pour les défunts.
En songe j’ai vu mon ami Jean très malheureux qui me demandait de prier pour lui ,ce que j’ai fait chaque jour,pendant environ 30 jours.Et ensuite il est venu me dire qu’il était muté dans le nord . Il était très heureux entouré d’une lumière blanche magnifique .
J’ai tout simplement récité le Notre Père à l’intention de mon ami Jean.
J’espère que mon témoignage sera utile.
Bon courage à toutes et tous.
Dieu nous aime.
Magnifique témoignage.🙏🏽
N’hésitez pas à faire un tour au sanctuaire Notre-Dame de Montligeon.
En union de prières 🙏🏽