Prier pour les mort : le témoignage de Geneviève

Prier pour les morts fait partie de la tradition la plus ancienne de l’Église. Depuis les premiers siècles, les chrétiens ont confié leurs défunts à la miséricorde de Dieu, convaincus que la communion des saints dépasse la frontière de la mort. Le Catéchisme de l’Église catholique rappelle que cette prière « peut non seulement les aider, mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur » (CEC 958). Ainsi, chaque messe, chaque chapelet récité pour une âme défunte s’inscrit dans cette grande chaîne de charité spirituelle.

Pour Geneviève, prier pour les morts n’est pas qu’un souvenir de catéchisme, mais une tradition transmise de génération en génération.
« Je prie d’abord pour les morts. On en parle, on prie pour eux à la messe. Ici, je trouve que c’est la continuation », confie-t-elle.

Elle évoque avec tendresse sa grand-mère : « Tous les soirs, elle disait son chapelet. Il ne fallait surtout pas la déranger. Moi, j’essaie de l’imiter… ce n’est pas toujours facile, mais j’y arrive. » Par ces mots, elle témoigne de la simplicité d’un geste de foi qui relie les vivants et les défunts dans la prière.

La messe, le nœud de notre religion !

Au sanctuaire Notre-Dame de Montligeon, Geneviève a découvert une expérience de foi renouvelée. La basilique, vaste et lumineuse, l’a profondément marquée :

« Je repars dans cette immense basilique que je découvre… et puis ensuite j’assiste à la messe. Oh là là, la messe, c’est le nœud de notre religion ! »

Ses paroles traduisent une vérité essentielle : l’eucharistie est le cœur de la foi catholique. En célébrant la messe, les vivants et les morts sont unis dans le même sacrifice du Christ. Chaque célébration eucharistique rend présent l’amour du Seigneur qui a vaincu la mort, offrant ainsi une source d’espérance pour les défunts et de consolation pour les vivants.

Venez confier vos défunts à la prière

La prière pour les morts n’est pas une dévotion du passé, mais une source toujours actuelle d’espérance et de consolation. En confiant vos défunts à Montligeon, vous participez à une grande fraternité spirituelle qui traverse le temps et l’espace

Les vivants prient pour leurs mort en particulier en cette fête de la Toussaint. Geneviève exprime cette connexion avec simplicité :

« C’est le sacrifice du Christ. Se réjouir et faire la fête quand il y a la messe, c’est bien. »

L’adoration : un silence habité pour les défunts

Au-delà de la messe, la prière pour les morts trouve aussi un lieu privilégié dans l’adoration eucharistique. Geneviève a choisi de vivre ce temps de silence : « Je me suis renseignée, et puis j’ai dit : une adoration tranquille. Quand je ne dis rien, il y en a un autre qui parle, qui se débrouille. Et je trouve que, même si on ne fait rien, il y a quelque chose. »

Ces mots simples révèlent l’expérience spirituelle profonde de l’adoration : dans le silence, Dieu parle autrement. Prier pour les défunts devant le Saint-Sacrement, c’est reconnaître que le Seigneur rejoint les âmes bien plus profondément que nos paroles ne sauraient le faire. Ce silence habité devient une offrande, un acte de confiance qui confie les morts à la miséricorde divine et ouvre le cœur des vivants à l’espérance.

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