Nous pensons à nos défunts. Des années après leur mort, nous souffrons encore de la séparation. C’est normal ! Jésus a pleuré son ami, lui aussi. Ne cherchons pas à les retenir, prions pour eux. Don Bertrand Lesoing nous montre comment prier pour nos défunts.
Après la mort d’un proche, nous souffrons de la séparation. Nous sommes dans la peine, peut-être encore plusieurs années après. Pourquoi ? Car toute séparation porte en elle une semence d’éternité. Souffrir de la séparation c’est normal. Le Christ, le premier, a été bouleversé par la mort de son ami Lazare. Il n’apporte pas de réponse toute faite, il porte notre douleur au plus profond de Lui-même.
Prier pour nos défunts : les aider à voir la Lumière
Saint Paul s’est converti en tombant sur le chemin de Damas. Il a été illuminé par une grande lumière mais il est resté aveugle, jusqu’à ce que Ananie, un disciple, vienne le voir et prie pour lui. Alors, des écailles sont tombées de ses yeux. Après la mort, nos yeux doivent s’habituer à voir Dieu, la source de toute vie. Soyons des « Ananie » pour nos défunts.
Par notre prière et par des gestes concrets et quotidiens de foi, d’espérance et de charité, faisons tomber les écailles des yeux de nos défunts, permettons-leur de voir la Lumière.
Pour prier pour un défunt, vous pouvez le recommander à la Fraternité de Montligeon ou offrir une messe.
Jésus veut que les défunts vivent avec Lui dans la vie éternelle
Nous sommes tous appelés à la vie éternelle. Mais qu’est-ce que la vie éternelle ? Pouvons-nous la souhaiter pour nos défunts ? Explication de don Bertrand Lesoing.
Appelés à la vie éternelle
Face à la mort d’un proche, n’ayons pas peur de reconnaître que nous sommes tristes, abattus, dans la peine. Au cœur de la séparation et de la déchirure, retentit la bonne nouvelle : « Je suis la résurrection et la vie ». Le Christ est ressuscité pour nous entraîner à sa suite et pour que nous vivions avec Lui. Nous le savons dans la foi, mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?
“Je suis la Résurrection et la Vie”
Quand il reviendra dans la gloire, Il viendra donner la vie à toute notre personne : à notre âme et à notre corps. Comment sera ce corps glorieux, nous n’en savons rien. Dans les évangiles, les apôtres ont vu Jésus ressuscité manger et boire mais ils ne l’ont pas reconnu. Seule la Vierge Marie est aujourd’hui au Ciel avec son corps, comme chacun de nous est appelé à l’être à la fin des temps.
La vie éternelle est déjà commencée
Si la vie éternelle était un prolongement indéfini de notre vie, quel ennui ! La vie éternelle c’est la vie avec le Christ. C’est Dieu lui-même qui vient habiter dans nos vies en répandant son amour dans nos cœurs.
Même si le temps est gris, si le contexte national est dramatique, si nous avons des soucis, la vie éternelle ne cesse de germer dans nos vies.
La vie éternelle est déjà commencée. Elle prend corps dès que j’aime, dès que je pose un acte de foi, un acte de miséricorde, un pardon à une personne qui m’a fait du mal…
La vie éternelle prend corps dès que je vis des renoncements dans la foi et dans l’espérance, dès que j’offre mes chagrins, mes révoltes… Dès ici-bas, la vie éternelle commence et elle se déploie dans l’éternité après le passage de la mort. Dieu nous appelle à une seule chose : l’amour, la vie en plénitude.
Vous vous posez des questions sur la mort et l’au-delà ? Le sanctuaire de Montligeon organise une session Zoom, les 12 et 13 novembre, libre et gratuite :