“Vivre avec le Ciel est devenu notre quotidien depuis deux ans, et cela le sera toute notre vie”. Baptiste et Clémence sont parents de quatre enfants, dont une petite fille au Ciel. Nous les avons rencontrés le jour de la Toussaint à Montligeon. Pour eux, le sanctuaire est un lieu unique pour entendre parler du Ciel. Ils témoignent aussi que la souffrance n’empêche pas la joie.
Montligeon, un lieu unique pour entendre parler du Ciel
Pour Baptiste et Clémence, parents de quatre enfants, dont une petite fille au Ciel, il existe peu de lieux dans lesquels on parle de la mort. “Pour des personnes endeuillées, encore plus quand c’est la chair de notre chair, c’est aussi une souffrance de ne pas entendre davantage parler du Ciel”, estiment-ils.
“Vivre avec le Ciel est devenu notre quotidien depuis deux ans, et cela le sera toute notre vie. A Montligeon, nous sentons que c’est simple, que l’on met des mots sur les réalités qui traversent nos âmes. C’est vraiment apaisant.”
La souffrance n’empêche pas la joie
Paradoxalement, la souffrance de ces parents endeuillés, ne les empêche pas de ressentir une joie toute particulière. “Depuis que notre petite fille est montée au Ciel, on goûte encore plus cette joie du Ciel, nous la sentons plus proche. La croix et la joie sont intimement liées. Une de nos grandes joies est que notre petite fille soit fêtée le jour de la Toussaint, et pas le jour des défunts. Elle est dans le cortège de tous les saints !”