Succès pour la formation des équipes deuil

Succès pour la première formation équipes deuil organisée à Montligeon du 20 au 22 septembre 2023. Près de 40 participants : prêtre et laïcs, aumôniers d'hôpital, guides ou accompagnateurs de funérailles sont venus se former pendant trois jours au sanctuaire. Découvrez le témoignage de Cathy.

Succès pour la première formation équipes deuil organisée à Montligeon du 20 au 22 septembre 2023. Près de 40 participants : prêtre et laïcs, aumôniers d’hôpital, guides ou accompagnateurs de funérailles sont venus se former pendant trois jours au sanctuaire. Découvrez le témoignage de Cathy.

Cathy est guide dans le cadre de la pastorale des funérailles de la paroisse Saint-Louis de la Roche, en Vendée.

L’origine d’un engagement

Trois semaines après le décès de son mari Cathy est venue faire une session deuil à Montligeon. “Il s’est passé quelque chose. Montligeon m’a sauvé la vie.” Cela l’a incitée à créer un groupe de prière pour les défunts au sein de sa paroisse. Depuis dix ans, il se réunit tous les mois.

Suite à l’appel de son curé, elle s’engage dans l’accompagnement des familles en deuil, puis se forme pour pouvoir guider les funérailles, un service qu’elle exerce depuis quatre ans.

Ses attentes vis-à-vis de la formation deuil

Cathy a déjà suivi de nombreuses formations mais la session équipes deuil lui a permis de réentendre certaines choses et de les réapprofondir. “Cela m’aide aussi pour faire les commentaires de textes pendant les célébrations.”

Difficultés et joies d’une équipe deuil

Si souvent, elle ne se sent pas à la hauteur de sa mission, Cathy trouve la force en priant l’Esprit Saint. “Avant de franchir la porte du funérarium ou de la salle paroissiale, ou celle de l’église, je le prie pour qu’il m’aide et ça se passe bien.”

Pour elle, l’évangélisation est un aspect essentiel de sa mission car, dit-elle : “J’aimerais tellement toucher les personnes de l’assemblée qui sont éloignées de la foi ! J’essaie d’avoir un mot, une phrase pour eux. Ma plus grande joie c’est que mon commentaire suscite de la réflexion chez quelqu’un.”

Elle se réjouit aussi de voir les familles en deuil revenir pour “la messe du souvenir” organisée deux mois après le décès.

D’un mal peut sortir un bien

“Quand mon mari est mort, j’ai trouvé cela injuste. J’ai connu toutes les étapes du deuil et je me suis dit : ce n’est pas possible qu’il soit parti pour rien ! Et aujourd’hui, j’en suis convaincue, il se passe de belles choses, pour moi, pour mes enfants et mes petits-enfants.”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *